Hydrogène

La publication du nouveau cahier des charges de la Banque européenne de l’hydrogène, dotée d’1,1 milliard d’euros, a été saluée comme une étape majeure par les acteurs de la filière. Mais cet enthousiasme pourrait être tempéré à la lumière de « l’accord commercial » récemment annoncé entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président américain Donald Trump.

L’hydrogène bas-carbone est à juste titre présenté comme une solution d’avenir pour décarboner l’industrie et les mobilités lourdes. Produit par électrolyse à partir d’électricité décarbonée, il pourrait remplacer le gaz naturel ou les carburants fossiles dans des secteurs comme la sidérurgie, la chimie ou le fret.

Malgré une dynamique initialement promise comme ambitieuse en matière de production bas-carbone, notamment avec le nucléaire, le gouvernement rétropédale, tandis que les tensions politiques autour des choix énergétiques s’exacerbent.

Le rachat de l’entreprise Safra (Société Albigeoise de Fabrication Réparations Automobile), fleuron de la mobilité décarbonée basée à Albi, par le groupe chinois Wanrun, a fait l’effet d’un petit séisme dans le paysage industriel français.