Environnement

Alors que les typhons frappent l’Asie et que l’Amérique latine panse ses plaies, la COP30 s’est ouverte à Belém sur un constat : derrière les discours de Belém, la guerre des financements climatiques est lancée. Le Sud réclame des ressources, le Nord promet des chiffres. Entre les deux, un gouffre.

À la veille de la COP30, l’Union européenne s’apprête à réviser à la baisse ses ambitions climatiques pour 2040. Le projet de compromis, débattu entre les ministres de l’Environnement, introduit une clause de « frein d’urgence » qui permettrait d’assouplir l’objectif de réduction des émissions si les forêts européennes n’absorbent pas autant de CO₂ qu’espéré.

Entre promesses industrielles et inertie réglementaire, la propulsion vélique française cherche à s’imposer comme une alternative crédible pour décarboner le transport maritime.

Dans le Sud-Sinaï, l’Égypte vient de réussir l’impensable : cultiver du coton dans une zone désertique. Une prouesse agronomique qui bouscule les idées reçues sur l’avancée inexorable du désert. À l’image d’autres initiatives dans le monde, cette réussite illustre une reconquête silencieuse des terres arides par la science et l’innovation.

À New York, la scène ressemblait à un duel à distance. La veille, Donald Trump s’était offert un numéro pro-pétrole, raillant la « plus grande arnaque jamais menée contre le monde » qu’est, selon lui, la lutte contre le réchauffement. Vingt-quatre heures plus tard, Xi Jinping a pris le contre-pied total : « L’avenir appartient aux énergies propres », dévoilant un nouvel objectif climatique chiffré.