Dissolution

Entre macronisme et lepénisme L’audiovisuel public se fait des cheveux gris

par Philippe Allienne

Il y a la période d’avant la dissolution de l’Assemblée nationale. La ministre de la Culture Rachida Dati préparait une fusion de l’audiovisuel public. Et puis, il y a eu la dissolution décidée par le président Macron. L’extrême droite menée par Jordan Bardella promet, si elle accède au pouvoir, de privatiser ce secteur. Dans un cas comme dans l’autre, l’information paierait le prix fort.

Dissolution Les obédiences maçonniques inquiètes

par David Noël

L’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale au soir du 9 juin a suscité les réactions inquiètes des principales obédiences maçonniques libérales françaises qui s’étaient déjà exprimées au cours de la campagne européenne en publiant une déclaration s’alarmant « de la montée de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme de plus en plus ouvertement assumés » et rappelant l’engagement des francs-maçons « pour la défense d’une société solidaire, humaniste et fraternelle ».

La santé et l’extrême droite L’Europe est-elle en bonne santé ?

par Lydie Lymer

Lors d’une conférence sur l’extrême droite organisée le 31 mai à Rosporden par la Ligue des droits de l’Homme Quimperlé/Concarneau, Jean-Yves Queinnec, membre du Front National dès 1973 et candidat en 2017 aux législatives au sein du parti l’Union des patriotes, cofondé par Jean-Marie Le Pen, a quitté l’assemblée sur un salut nazi ponctué d’un « Heil Hitler ».

Législatives 2024 La gauche construit un Front populaire contre la division de la nation

par Esteban Evrard

« Quand les blés sont sous la grêle / Fou qui fait le délicat ». C’est sur ces mots de l’écrivain communiste Louis Aragon que plusieurs dirigeants de gauche en appellent à faire front commun. En France, l’extrême droite, avec 36,93 % des suffrages, obtient un résultat sans précédent dans son histoire. À lui seul, le Rassemblement national arrive en tête dans tous les départements du pays, à l’exception de quatre.

Édito Quand un scrutin européen ouvre une crise politique inédite en France

par Philippe Allienne

Sidérant et atterrant. Le dernier coup d’Emmanuel Macron prend tout le monde de court. Fort de la victoire écrasante de sa liste, Jordan Bardella appelle à la dissolution de l’Assemblée nationale. Quelques minutes plus tard, le président de la République lui donne satisfaction. Du jamais vu. C’est la première fois que l’on assiste à une dissolution suite à une élection européenne que l’on voulait penser si lointaine des préoccupations des citoyens.

Le billet de Benjamin Amar Macron joue à la roulette russe avec cinq balles dans le barillet !

par Benjamin Amar

Dimanche soir, c’est la stupeur et la rage qui nous ont étreint les entrailles. Pour faire oublier sa rouste électorale du 9 juin, Macron, dont la liste a fait moins de la moitié que celle du RN, a décidé de dissoudre l’Assemblée et de convoquer des élections législatives le 30 juin et le 7 juillet. C’est-à-dire dans à peine trois semaines, et alors que l’extrême droite atteint un niveau paroxystique.