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Chapitre XII

Courriers et télégrammes

La fête est finie !

Accès libre
Mise à jour le 11 octobre 2024
Temps de lecture : 17 minutes

Résumé des chapitres précédents :

La situation est devenue très complexe. Partout des meetings ont lieu et la peur de la guerre vient sur le devant de la scène. À Montreuil, un rassemblement est organisé en mairie dans la salle des fêtes avec André Marty et Jacques Duclos comme orateurs, la foule déborde sur la place. Le succès est réel. Après les discours, les deux tribuns, Fernand Soupé, le maire et Daniel Renoult, se retrouvent à discuter. Si les éléments d’inquiétudes sont bien identifiés, tous recherchent le plan qui les sous-tend. Ils décident d’en parler avec le représentant de l’Internationale, Fried. Rentré chez lui, Renoult fait un cauchemar et crie « Mado ! », réveillant Alice, son épouse.

Loin de là, à la frontière entre le Mandchoukouo et la Mongolie, près d’une rivière, Khalkhin-Gol, une patrouille Mongole est attaquée par des troupes japonaises. L’alerte est donnée.

Patrick Moinot, après le thé désastreux chez les Lagarde, franchit le pas. Il adhère au Parti communiste


Chapitre XII : Courriers et télégrammes

14 mai 1939

Le facteur déposait rarement du courrier dans la boîte aux lettres du 37 de la rue des Groseilliers. La boîte aux lettres  ? Une caisse en bois posée sur une planche, elle-même boulonnée à un tube de métal. Sur le dessus, une toile goudronnée dont on se servait dans la rue pour étancher les toitures de planches. Elle empêchait la pluie de détériorer les missives. Or ce jour-là, par extraordinaire, une enveloppe y fut déposée.

En fin d’après-midi, la mère de Patrick lui signala, mine de rien, qu’un courrier à son intention était arrivé. Quelle ne fut pas sa surprise, c’était la première fois qu’il en recevait. Ses deux frères, Alain et René, le collaient afin d’en connaître l’expéditeur. Il se réfugia dans la chambre des enfants dont il expulsa sa sœur qui jouait à la poupée et revint boudeuse dans la pièce principale. La chambre des enfants tenait plus du capharnaüm que d’autre chose. Les meubles qui s’entassaient étaient rudimentaires : deux lits superposés, deux matelas sur des sommiers sommaires et une armoire dont le pied manquant avait été remplacé par un gros morceau de bois et dans laquelle s’empilaient les vêtements des parents – notamment le costume du dimanche – les torchons et serviettes. Deux malles contenant les habits, une pour les garçons, une pour la fille, ce qui foutait en pétard les adolescents qui affirmaient ne pas avoir suffisamment de place. Pourtant, elle n’était pas pleine  ! Mais la mère soulignait que dans la malle de la fille, il y avait des draps et taies d’oreiller. Une ampoule pendait depuis une solive du plafond, enfin, de la toiture, et c’était tout. Bien sûr, des affaires traînaient un peu partout, des sacs d’école, des livres scolaires, peu de jouets, certains cassés, et un pot de chambre avec couvercle remisé sous une minuscule fenêtre d’où un jour chiche éclairait la pièce. Les cloisons de bois étaient recouvertes d’un mauvais papier peint dont les doigts espiègles des quatre enfants avaient méthodiquement arraché des lambeaux.

Patrick n’avait pas de coupe-papier, ces lames pas très aiguisées que l’on trouvait sur les bureaux des chefs de services, ou des instituteurs et bien d’autres, mais pas chez les familles populaires. Il glissa donc son index dans le coin de l’enveloppe près du rabat. Il déchira à petits gestes l’ouverture en faisant attention que le timbre ne soit pas abimé pour le donner à Alain qui en faisait collection dans un cahier de brouillon où il les collait consciencieusement. Il déplia soigneusement les deux feuillets qu’il découvrit. Ils étaient recouverts d’une écriture soignée, belle, où la plume marquait les pleins et les déliés, une écriture appliquée. Une écriture féminine. Celle de Monique.

Le cœur de Patrick fit un bond dans sa poitrine. Elle lui écrivait  ! Elle n’était pas fâchée après cette lamentable rencontre avec la mère Lagarde dont il avait gardé cette humiliation qui l’avait conduit à définir le monde en deux entités irréconciliables, les riches bourgeois d’un côté et la classe ouvrière de l’autre. Une espèce de face-à-face qui se matérialisait parfaitement avec le pavillon des Lagarde et la bicoque des Moinot. Lorsqu’Edmonde Lagarde, pour clore l’entretien, avait dit à Patrick, déjà secoué par toute une série de propos où la morgue le disputait à la hargne : « Jeune homme, il n’est pas utile que vous revoyiez ma fille, vous le comprenez fort bien vous-même, d’ailleurs. Monique, le solfège aura lieu à la maison dorénavant. Bien le bonjour, jeune homme ». Il était parti penaud, meurtri. Il haïssait cette mégère, il aurait voulu la faire souffrir autant qu’elle lui avait fait mal au point qu’il ne s’aperçut pas qu’il pleurait lorsqu’il entra chez lui, de l’autre côté de la rue, face à la belle maison.

Monique, donc, avait écrit. Elle l’aimait peut-être ?

Cher Patrick,

J’ai été bouleversée de la manière dont ma mère vous a traité et éconduit. Je me faisais une joie de cette rencontre, elle a été un cauchemar.

Moi, j’ai envie de vous revoir, de parler avec vous, de mieux vous connaître. Dimanche, après votre venue, j’ai eu toutes les interdictions possibles, afin qu’un terme soit mis à notre relation.

J’ai eu tort de vous faire venir et je vous en demande pardon. Mais, vous, me pardonnerez-vous  ? Je suis dans l’angoisse. Ne m’abandonnez pas  ! Pour l’instant, je ne peux plus sortir. Mais la bonne, Jeanne, est d’accord pour poster cette lettre que je vous adresse. Si vous consentez à me répondre, laissez le courrier au nom de madame Jeanne Dieu à la boulangerie Fongaro qui fait l’angle de la rue Alexis Lepère et de celle du Moulin à vent. Cela évitera de les confier aux PTT.

Comment allez-vous  ? Vous avez eu du courage et du cran dimanche. J’en suis encore admirative. Et je trouve magnifique que vous vous destiniez à l’enseignement. C’est une belle mission et j’espère de tout mon cœur que vous réussirez.

Dès que je pourrai être libre de mes sorties, je vous en informerai afin que nous tentions de nous revoir. Je comprendrai que vous ne le désiriez point, mais cela me ferait tant plaisir.

Pardon.

Monique

Il relut le courrier, cherchant des formules secrètes où Monique parlerait d’amour, en vain, sauf qu’au travers de son propos, de ses mots, il pressentait un véritable attachement de la jeune fille à son égard. Elle demandait pardon à deux reprises, elle voulait qu’il ne l’abandonne pas… C’était bien joli dans l’esprit neuf et inexpérimenté de Patrick, mais où allait le conduire cette relation ? Il avait besoin de choses simples, de baisers, d’amour, d’yeux dévorants, de lèvres chaudes et juteuses. Il se décida de répondre. Il déposerait demain en passant la lettre chez le boulanger.

À mi-chemin entre Paris et Oulan-Bator, Moscou, capitale de l’URSS, est le théâtre d’une rencontre qui va s’avérer décisive. Faisons une halte au Kremlin.

Kliment Vorochilov [1] suivit un premier couloir où les portes étaient toutes closes, sauf une entrebâillée qui permettait d’accéder à un second couloir. Là, stationnaient des soldats en grand uniforme, au garde-à-vous, la mine austère. Ils surveillaient l’accès à une pièce sur le côté droit.

Dans son costume de maréchal de l’Union soviétique, Vorochilov avait fière allure. Il veillait d’ailleurs à porter ses médailles, et ne souffrait pas qu’une poussière macule ses bottes qui auraient pu servir de miroir. C’était un blondinet aux joues roses, avec un toupet au-dessus du front qui rehaussait, dans une ondulation, ses cheveux clairs. Sous son nez en pied de marmite, une moustache comme celle décrite par Alexandre Dumas pour en affliger d’Artagnan. Il ressemblait, malgré ses cinquante-huit ans, à un gosse de la rue un tantinet roublard, ce qu’il avait d’ailleurs été. L’officier de garde devant la porte mystérieuse se figea dans un garde-à-vous parfait, puis posa une main gantée sur la poignée de cuivre brillante et dorée et laissa l’accès au maréchal.

Au fond de la pièce dans laquelle il pénétra, un bureau de taille modeste avec deux téléphones, un noir et un blanc. Le noir était réservé aux communications avec l’intérieur du bâtiment et le blanc avec l’extérieur. Une lampe en métal avec un bouton poussoir sur le pied éclairait les feuillets qu’un homme lisait avec attention. Les murs de la pièce étaient recouverts de panneaux de bois d’un brun foncé, peut-être de chêne. Quelques tableaux pendaient. Le tout donnait une ambiance calme, feutrée, où l’on devinait un labeur constant. De la seule fenêtre, on apercevait un bulbe d’église recouvert d’or. Cela renforçait l’aspect austère de la pièce.

— Bonjour Kliment, assieds-toi !

— Bonjour camarade Staline. Tu m’as convoqué…

Joseph Staline était penché sur un papier où, à l’aide d’un gros crayon, il portait des annotations et remarques.

Ayant terminé, il leva son visage où la peau gardait les traces grêlées d’une variole. Il souriait, plissant les coins des yeux.

— Que se passe-t-il à la frontière mongole ?

— Ah, encore des incidents de frontières, mais les Japonais ont dépassé les bornes, avec des bombardements et des attaques en profondeur.

— J’ai eu Tchoïbalsan [2] au téléphone, il me demande une aide pour punir les Japonais. Qu’est-ce que tu en penses ?

— Camarade, j’ai déjà expédié un régiment d’infanterie et un régiment d’artillerie du 57ème corps pour répondre à la provocation. Feklenko est aux manettes.

Staline se leva. Il portait toujours une vareuse, sans forme et sans couleur, toujours la même, il en sortit d’une poche une courte pipe qu’il alluma sans recharger le fourneau. Puis, il se promena dans la pièce en tournant autour de Vorochilov. Celui-ci le connaissait par cœur et ne s’inquiéta pas. Ce sont les médecins qui avaient recommandé à Staline de faire un exercice de marche quotidienne car il était sédentaire et manquait d’activité physique. Alors, il arpentait son bureau pour faire des kilomètres et éviter phlébites et autres désagréments.

Staline réfléchit de cette voix chuchotée dont ses proches avaient l’habitude, une voix où perçait un inimitable accent géorgien. Après plusieurs minutes de cet exercice, Staline se posa devant sa table de travail, face à Vorochilov, les fesses appuyées sur le plateau.

— Kliment, il ne faut pas que la riposte dure longtemps, tu repousses sévèrement mais rapidement les Japonais, mais on ne rentre pas profondément dans le Mandchoukouo. Pas question d’avoir une guerre là-bas, j’ai suffisamment de soucis avec la Pologne et les Allemands.

— C’est aussi mon avis, camarade Staline.

— Alors à bientôt.

Vorochilov salua et sortit.

Charles-Henry fut pris d’une suée. Les journées étaient plus chaudes, mais ce qui provoqua cette transpiration, ce fut la note de ses services qui l’informait que la Grande-Bretagne et les États-Unis refusaient de faire pression sur le Japon et ne remettaient pas en cause leurs exportations vers l’archipel. Certes, les provocations nipponnes s’espaçaient, mais elles n’avaient pas cessé. Puis, il réfléchit et estima que cela lui retirait une épine du pied. Il n’aurait pas à défendre cette mesure de rétorsion à laquelle il ne croyait pas. Et surtout, il n’avait pas envie de se fâcher avec le gouvernement japonais. Le quai d’Orsay le laissait se dépatouiller de cette situation qui concernait l’Indochine. Il n’en avait que faire. Mais, il inscrivit sur une feuille la nécessité d’informer le ministre des colonies, Georges Mandel, et Alexis Leger de cette « déconvenue » comme il nomma le refus de suspendre les exportations. Il avait à peine terminé cette courte note que le téléphone le dérangea. Il décrocha :

— Allo oui ?

Sa secrétaire l’informait que le premier ministre du Japon souhaitait s’entretenir avec lui. Elle lui passa la communication. À l’autre bout, un homme de l’entourage d’Hachirō Arita lui demanda s’il avait bien en ligne son excellence Charles Arsène-Henry. Après que celui-ci l’ait assuré de ses qualités, il eut au bout du fil son interlocuteur.

— Cher ami, lui dit le ministre toujours d’une excellente courtoisie, pourriez-vous perdre un peu de votre précieux temps afin de me rencontrer, j’ai besoin de vos immenses connaissances afin de démêler un méchant problème.

— Mais, je suis à votre disposition, Monsieur le premier ministre et estimé ami. Vous rencontrer est parmi les choses les plus précieuses de ma vie.

Arsène-Henry avait intégré toutes les finesses protocolaires du Japon. Il en usait avec d’autant plus de facilité, qu’il en retirait reconnaissance et bienveillance de la part des autorités.

— Pourriez-vous venir maintenant ? suggéra fermement le premier ministre.

— Le temps de prendre ma voiture et je suis chez vous.

Il raccrocha et reprit immédiatement le combiné afin de demander que le chauffeur et la voiture soient apprêtés.

— Pas de fanion cette fois-ci, précisa-t-il.

Hachirō Arita, vêtu à l’occidentale, le reçut avec un large sourire, mais on devinait, aux cernes autour des yeux, que les nuits avaient été courtes.

— Inestimable ami, je vous remercie infiniment d’avoir interrompu une journée de votre labeur intense pour me consacrer quelques-unes de vos si précieuses minutes.

— C’est la caractéristique de l’amitié, Votre Excellence, tout interrompre pour répondre à la demande de celui qui vous est cher.

— Asseyons-nous, dit le ministre en désignant une table autour de laquelle deux chaises étaient disposées avec au centre du plateau, une hampe florale d’orchidées sortant d’un vase raffiné.

— Je vous écoute, dit sobrement Arsène-Henry.

— Les questions relatives à la Pologne revêtent en ce moment beaucoup d’attention de la part du gouvernement de Monsieur Chamberlain et du vôtre. Nous comprenons que vous désiriez respecter des engagements et que vous souhaitiez apporter des garanties à Składkowski [3]. Cela est à l’honneur de votre pays, Cher ami. Il est de notoriété que des discussions achoppent avec la Pologne au sujet de la traversée de son territoire par des troupes soviétiques. Il en est de même avec la Roumanie. Certains estiment nécessaire de trouver un accord militaire entre l’Union soviétique, la France et l’Angleterre. Rien n’est fait, mais justement, nous voulions attirer votre inestimable attention sur ce projet d’accord. Une certaine presse pense qu’il pourrait s’agir d’un accord à l’Ouest, mais aussi à l’Est. C’est là que la vigilance de mon gouvernement est en alerte. Un tel accord se tournant contre le Japon, modifierait considérablement la nature des relations diplomatiques entre l’Asie, l’Europe et les États-Unis à l’heure où l’Union soviétique attaque notre allié à la frontière avec la Mongolie. Je souhaiterais, Cher Arsène-Henry, que vous fassiez part de notre émotion à votre gouvernement.

— Cher ami, ce ne sont que bruits futiles et sans fondements. L’amitié de la France et du Japon se doit d’être intouchable et inaltérable. La question de Dantzig est posée par l’Allemagne dont vous connaissez les revendications territoriales. C’est le seul motif de ces discussions en cours par l’intermédiaire des ambassades. À ma connaissance, un accord militaire contre vous est hors de question. D’ailleurs, je me permets de vous rappeler que l’armée soviétique décapitée par Staline ne représente ni une menace ni une garantie. Et mes collaborateurs, le colonel Ferrant et le capitaine Paszkiewicz sont revenus impressionnés par les exercices militaires auxquels vous les avez aimablement invités dans le Mandchoukouo. L’armée soviétique ne parait pas de taille, ce sont leurs conclusions, affabula Arsène-Henry. L’agression dont vous êtes l’objet est massive ? En tout cas, j’assure Votre Excellence et mon Cher ami, des intentions pacifiques de la France à l’égard du Japon.

— Les Soviétiques ne sont pas de taille, comme vous dites, c’est une escarmouche frontalière, peut-être, mais nous restons vigilants. Pour le reste, je vous prie d’en toucher deux mots à votre gouvernement afin que je sois pleinement rassuré, commanda Hachirō Arita d’une petite voix qui ne souffrait aucune contestation.

— Bien sûr, Votre Excellence.

Si Arsène-Henry avait des défauts, il n’était pas stupide. Un dossier lourd venait de lui être déposé violemment sur sa pile de travail.

Après les salutations d’usage et les courbettes rituelles, il regagna l’ambassade. Il passa la nuit à rédiger les termes d’un télégramme où tous les mots étaient pesés. Il demanderait très rapidement au chiffre de l’expédier de toute urgence au quai d’Orsay. Mais il ne dit rien de l’incident frontalier.

Patrick se décida à écrire une lettre à Monique. Il fallait une réponse. Oui, Monique n’était pas responsable de ses parents. Oui, il n’avait pas de plus cher désir que de la revoir. Oui, il patienterait le temps nécessaire, d’ailleurs les examens approchaient et il lui fallait se concentrer. Oui, il lui souhaitait de bonnes choses. Il hésita longuement sur la fin, fallait-il qu’il l’embrassât, lui dire son amitié, le libellé n’était pas simple. Il préféra en rester à cette formule « soyez courageuse, à très vite ».

Le lendemain matin, en passant devant chez Fongaro, rouge comme une tomate, il entra après avoir vérifié que personne d’autre n’était dans la boulangerie.

— Bonjour madame, dit-il à la patronne qui disposait pains, baguettes et ficelles dans le présentoir.

— Bonjour Patrick, que veux-tu mon garçon ?

— J’ai une lettre pour Jeanne Dieu. Elle m’a demandé de la déposer ici.

— Ah, oui, je suis au courant. Eh bien, donne-la-moi, je lui transmettrai.

— Merci infiniment, madame. Bonne journée et il tourna les talons.

La boulangère avait le courrier en main. Alors ça ! La Jeanne sort avec un gosse de la rue ! Elle est forte celle-là ! Quel âge a-t-il ? On lui presse le nez, il en sort encore le lait de sa mère. Et elle, elle doit bien avoir dans les quarante-cinq ! Si c’est pas malheureux ! On vit une drôle d’époque, se disait-elle en son for intérieur. Mais Jeanne était une amie, elle ne dirait rien malgré l’envie qu’elle en avait.

Notes :

[1Kliment Vorochilov (1881-1969) ouvrier, ami de Staline, est nommé commissaire du Peuple à la défense en 1925 puis membre du bureau politique du PCUS en 1926. Élevé au grade de Maréchal en 1935.

[2Horloogiyn Tchoibalsan ou Choybalsan, (1895-1952) maréchal, dirigeant de la République populaire de Mongolie de 1930 à sa mort.

[3Felicjan Sławoj Składkowski (1885-1962) chef du gouvernement polonais depuis 1936.

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