Le GIPRI, dans une communication envoyée au procureur de la CPI, le 22 mai, a souligné « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que le soutien inconditionnel de la présidente de la Commission européenne à Israël – militaire, économique, diplomatique et politique – a permis de commettre des crimes de guerre ». Ladite communication a également été approuvé par plusieurs défenseurs des droits de l’Homme et experts en droit pénal international.
Le groupe affirme que Von der Leyen est responsable pénalement et passible de sanctions pour crimes de guerres, crimes contre l’humanité et génocide, crimes commis et toujours en cours. Il précise également qu’elle ne bénéficie pas de l’immunité officielle et liste les actes dont il pense que Von der Leyen est complice, c’est-à-dire : soutien militaire, économique, financier, diplomatique et politique à Israël. En effet, la présidente de la Commission européenne a joué un rôle dans la mise à disposition d’armes, Israël étant le troisième destinataire d’armes de l’Allemagne, pays membre de l’UE.
Elle a également refusé de prendre des mesures de suspension pour l’accord du partenariat UE-Israël, promouvant de nouveaux instruments de coopération à l’avantage de l’agression israélienne contre Gaza.
Le GIPRI conclut son argumentaire en soulignant qu’Ursula von der Leyen est parfaitement consciente de ces crimes, ou du moins de leur plausibilité, et de sa complicité envers Israël, car les violations mentionnées du droit international humanitaire (DIH) ont largement été médiatisées depuis octobre 2023.