La décision de la CPI est un coup dur pour le premier ministre israélien, qui, en pratique, ne pourra plus se rendre en Europe, au Canada, en Australie, ou en Amérique du Sud. À l’heure actuelle, 123 États sur les 193 États membres de l’ONU ont en effet ratifié le Statut de Rome et acceptent la compétence de la CPI dont tous les États de l’Union européenne.
Mettre fin à l’impunité
Dans un communiqué commun, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et plusieurs autres organisations signataires, dont l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), le MRAP, Pax Christi France et l’Union juive française pour la Paix (UJFP) soulignent que « La délivrance de ces mandats d’arrêt est une étape majeure pour mettre fin à l’impunité qui règne depuis des années en Israël et dans le territoire palestinien occupé ».
Par le passé, les deux TPI (tribunal pénal international) constitués en 1993 et 1994 pour juger les crimes commis en ex-Yougoslavie et au Rwanda ont montré que des criminels de guerre pouvaient être arrêtés, jugés et condamnés pour leurs crimes.