Lors d’un déplacement à Miami, Donald Trump s’est exprimé auprès de journalistes, avançant l’idée d’un plan de déplacement de plus de 2.4 millions de Palestiniens dans des pays voisins comme la Jordanie ou l’Égypte.
Un « site de démolition »
Plusieurs enquêtes relevaient pourtant que de nombreux électeurs avaient voté pour Donald Trump par rapport à la situation au Moyen-Orient. Ils le jugeaient « plus apte » à administrer le conflit à Gaza « dans l’intérêt des palestiniens » que Kamala Harris. Cette déclaration vient définitivement briser l’illusion selon laquelle Trump ne serait pas aligné sur la position impérialiste israélienne.
Cette prise de position a été vivement critiquée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui souligne l’irresponsabilité d’une telle position dans un moment où la trêve débutée le 19 janvier est très fragile et où les territoires palestiniens sont toujours aussi vulnérables.
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C’est surtout la violence des propos de Donald Trump qui est fustigée dans quasiment l’ensemble des pays du Proche-Orient, le président américain ayant parlé de « ménage » dans un…