Et pour cause, parmi les groupes qui ont pris part à l’agression, se trouve notamment HTS et ses dizaines de milliers de combattants répartis dans le pays, particulièrement dans la région d’Idlib. Ce groupe jihadiste syrien, principalement actif dans le nord-ouest du pays, a été formé en 2017 autour de l’ex-Front al-Nosra, émanation d’Al-Qaïda.
Après des années d’ingérence étrangère
Il n’aura fallu que quelques heures pour que soient annoncés sur les chaînes de télévision d’État la « chute de la capitale et du gouvernement d’El-Assad ». Rapidement, les images parcouraient les réseaux sociaux ; la prise d’assaut du Palais présidentiel, les déclarations d’hommes en treillis accompagnés de combattants armés… le doute n’était plus de mise.
Des événements qui risquent de faire sombrer le pays dans un tumulte sans précédent et de long terme, tant il est impossible de voir se construire de nouveaux équilibres de pouvoirs et un nouvel ordre (et quel ordre ?) rapidement ; et tant les forces armées de la région ont des exigences et des velléités différentes, souvent irréconciliables.
Autre interrogation que d’aucuns aimeraient pouvoir éviter : la situation économique du pays. La crainte…