Ces formations dénoncent une escalade des attaques israéliennes, marquées par des frappes ciblées sur des sites militaires syriens, des incursions autour du plateau du Golan occupé et l’abandon de l’accord de cessez-le-feu de 1974.
Les puissances étrangères pointées du doigt
Pour les signataires du texte, Israël cherche à « imposer son contrôle sur de vastes zones frontalières » en exploitant « la situation extrêmement difficile et compliquée, en particulier dans le domaine de la vie et de l’économie, à laquelle est confronté le peuple syrien frère ». Ces attaques s’inscrivent dans une stratégie visant à « frapper et détruire [les] capacités militaires et de défense » de la Syrie, tout en visant ses infrastructures essentielles.
Le communiqué remarque aussi que cette campagne militaire s’accompagne d’un « silence arabe et international honteux ».
Les partis communistes accusent les États-Unis, leurs alliés régionaux et l’OTAN de jouer un rôle central dans ces événements. Pour eux, cette « agression continue » s’inscrit dans un cadre plus large visant à « imposer une normalisation de facto » entre la Syrie et Israël, et à remodeler le paysage politique de la région.
Cette politique aurait pour objectif final « d’éliminer la cause du peuple palestinien et de mettre en œuvre les plans impérialistes pour dominer la région et les capacités de son peuple ».
Un appel à l’unité et à la résistance
Face à cette situation, les partis communistes appellent à une mobilisation générale. « L’unité des forces nationales et démocratiques est nécessaire pour faire face, résister et contrecarrer cette agression brutale », déclarent-ils, tout en affirmant leur soutien au « droit du peuple syrien à résister à l’occupation ».
Les signataires en appellent également aux forces progressistes à travers le monde : « Nous appelons les partis communistes et toutes les forces de gauche, de progrès, de démocratie et de libération [...] à intensifier leur solidarité avec [le peuple syrien]. »
Les partis communistes expriment aussi leur soutien aux aspirations du peuple syrien à un avenir meilleur, déclarant : « Nous affirmons notre soutien au peuple syrien dans sa lutte pour jeter les bases d’un système de gouvernement civil, démocratique et pluraliste, fondé sur la citoyenneté, la liberté, la justice sociale, la reconstruction et le développement économique. »
Ils exigent que « toutes les puissances et tous les pays respectent la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Syrie », et appellent les Nations unies à contraindre Israël à « mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu de 1974, cesser son agression contre la Syrie et retirer immédiatement ses forces d’invasion ».
Les partis communistes concluent en avertissant que ces tensions pourraient « menacer la paix dans le monde et l’avenir de l’humanité », tout en réaffirmant leur engagement à défendre la cause palestinienne et la souveraineté syrienne.