Derrière les discours de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, et d’Ahmed Saeed al-Tamimi, président du Conseil palestinien des droits de l’homme et membre du comité exécutif de l’OLP, toutes et tous ont répété la même nécessité et la même urgence de reconnaître -pour la France et les États européens qui ne l’ont pas encore fait- l’État de Palestine. Toutes et tous répètent que cela doit se faire sans conditions (contrairement à ce que veut Emmanuel Macron depuis ses dernières déclarations sur le sujet). Et pour les États ou les responsables politiques qui se montrent encore tièdes ou hésitants, c’est la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet qui porte l’argument : « Il faut inverser la logique. La reconnaissance ne peut plus attendre la paix. Elle est au contraire une étape indispensable sur le chemin de la paix et l’exigence de justice ! »
Temporiser, c’est être complice
Secrétaire général du Parti du peuple palestinien, Bassam Al-Salhi abonde : « J’ai rencontré Emmanuel Macron et ses conseillers en 2018 et je lui ai demandé de reconnaître l’État de Palestine. Il m’a demandé de patienter afin de ne pas heurter Israël. Résultat, sept ans plus tard, nous avons un…