Publié sous l’image des drapeaux croisés de la France et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), le texte de la déclaration est court. Mais il se distingue par le choix sémantique et la précision politique.
Dès les premières lignes, les deux organisations dénoncent « Le gouvernement d’extrême droite [qui] veut détruire tout espoir d’émancipation du peuple palestinien. » Souvent employé avec de puissantes pincettes, quand il n’est pas rejeté violemment par les partis politiques français, les associations, et la plupart des médias, le terme « génocide » apparaît ici sans détour. Le texte dénonce dans la foulée « la politique d’épuration ethnique de l’armée et des colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupées. »
Réaffirmant le droit des peuples à l’autodétermination et leur volonté d’une solution à deux états, le Parti communiste français et l’Organisation de libération de la Palestine énumèrent neuf exigences en application des résolutions de l’ONU. Parmi celles-ci : un cessez-le-feu immédiat et permanent, la mise en jugement des criminels de guerre, en application de l’arrêt de la CPI, la reconnaissance par la France et l’Union européenne de l’État de…