Une cinquantaine d’auditeurs étaient réunis, vendredi 14 janvier, dans le grand amphithéâtre de Sciences Po Lille, pour assister à une conférence des sociologues Karine Lamarche et Caterina Bandini organisée par la section de Lille de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et l’association Lille-Naplouse.
Karine Lamarche, chargée de recherche au CNRS, membre du Centre nantais de sociologie et Caterina Bandini, sociologue au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (Ceraps) de l’Université de Lille sont allées en Israël rencontrer les militants anti-occupation qui militent, dans des conditions très difficiles et confrontés à l’hostilité de la société, pour la fin de la colonisation et de l’apartheid.
Des mobilisations minoritaires
D’emblée, Karine Lamarche prévient que les luttes qu’elles ont étudiées sont « des mobilisations minoritaires, marginales, qui concernent extrêmement peu de monde » dans un pays où 70 % des Israéliens soutiendraient aujourd’hui le projet de Trump de déportation des deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza.
Il existe pourtant des associations, des collectifs et des mouvements qui se définissent comme…