Les deux dirigeants ont dénoncé les attaques contre les civils palestiniens et exigé la libération des otages ainsi que l’acheminement urgent de l’aide humanitaire. Macron a pointé la responsabilité d’Israël dans la crise humanitaire, qualifiant la situation à Gaza d’« insupportable ».
La relance d’une solution politique durable a été au cœur des échanges. Macron a insisté sur la nécessité d’une « perspective claire » incluant la création d’un État palestinien, tandis qu’Anwar a salué l’initiative franco-saoudienne visant à organiser une conférence internationale à l’ONU. Initialement prévue en juin, cette conférence devrait être reprogrammée « d’ici la fin de la semaine », selon la diplomatie saoudienne.
La France a officiellement invité la Malaisie à y participer, soulignant son rôle de « voix forte » pour la Palestine au sein de l’ASEAN. Bien que Kuala Lumpur ne reconnaisse pas Israël, Anwar a réaffirmé son attachement à la solution à deux États et dénoncé l’inaction de la communauté internationale face aux…