La décision du Conseil d’administration du BIT est la conséquence du vote, le 10 mai 2024, de la résolution ES-10/23 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée lors de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale.
Cette résolution visait à améliorer les droits de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies en tant qu’État observateur, sans lui accorder une adhésion à part entière. Elle exhortait le Conseil de sécurité à accorder « un examen favorable » à la demande de la Palestine.
En vertu de cette résolution, la mission palestinienne a désormais le droit de siéger à l’Assemblée générale parmi les autres États, par ordre alphabétique, au lieu d’occuper un siège d’observateur situé au fond de la salle.
La résolution précisait toutefois que « l’État de Palestine, en sa qualité d’État observateur, n’a pas le droit de voter à l’Assemblée générale ni de présenter sa candidature aux organes des Nations Unies ». La résolution ES-10/23 avait été adoptée avec 143 voix pour (dont la France, la…