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À Lille et partout en France

La mobilisation s’accentue contre le génocide en Palestine et contre l’occupation

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Palestine Israël OLP

Comme dans de nombreuses villes de France, un rassemblement a eu lieu le samedi 14 juin en fin d’après-midi, à Lille. Environ 1 200 personnes ont répondu à l’appel de l’AFPS, des syndicats CGT et CFDT, de la LDH et de plusieurs partis politiques de gauche dont le PCF et LFI. Mots d’ordre : non au génocide commis par l’armée israélienne à Gaza, cessez-le-feu, fin de l’occupation.

À Lille, le rassemblement place de la République s’est prolongé par une marche dans le centre-ville. L’ensemble de la manifestation s’est déroulé sur trois heures. Les représentants de l’AFPS ont vivement dénoncé le report sine die de la conférence internationale de l’ONU qui devait se tenir à New-York cette semaine et co-organisée par la France et l’Arabie saoudite. La déclaration de guerre et les bombardements israéliens en Iran ont fait de cette conférence un rendez-vous manqué. Surtout, Emmanuel Macron vient d’opérer une volte-face alors qu’il avait envisagé à cette occasion la reconnaissance de l’État de Palestine.

Rendez-vous manqué à New York

Certes, le président français avait déjà tempéré sa « promesse » en l’assortissant de conditions. Mais les Palestiniens voulaient croire en cette initiative qui devait notamment porter sur la solution à deux États. Cet espoir avait été clairement exprimé lors de la conférence « Liberté pour la Palestine » qui s’est tenue le mercredi 4 juin place du Colonel Fabien, à Paris, à l’instigation du PCF et de l’OLP.

Lors de la manifestation lilloise, la notion de « guerre préventive » prétextée par Benjamin Netanyahou a été vivement contestée. « Nous ne sommes plus ici dans le ’’droit d’Israël à se défendre !’’ » a-t-on entendu. L’attitude et les déclarations d’Emmanuel Macron pour soutenir Israël ont également été particulièrement contestées.

S’agissant de Gaza et de la Cisjordanie, les organisateurs de la manifestation ont rappelé leurs exigences :

  • Suspension immédiate de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’État d’Israël,
  • Arrêt immédiat de toute collaboration militaire et de toute fourniture d’armes à Israël (les dockers de Fos-sur-Mer ont été applaudis),
  • Mise en œuvre de la résolution adoptée le 18 septembre 2024 par l’Assemblée générale des Nations unies afin d’obtenir la fin de l’occupation et de la colonisation par des sanctions contre Israël,
  • Respect par nos gouvernements des décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) visant à mettre fin aux actions du gouvernement israélien qui participent aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

Marche pour Gaza

Emmanuelle Jourdan-Chartier, présidente de la section lilloise de la LDH, et Mathias Wattelle, secrétaire de l’UL CGT, ont appelé à rejoindre la marche pour Gaza, de Paris à Bruxelles, qui a lieu en ce moment sous le slogan « Stop génocide, l’Europe doit agir ! ». Elle est co-organisée par la LDH, la CGT, l’Association belgo-palestinienne (ABP), l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), la FSU, l’Union syndicale Solidaires et la Fédération internationale pour les droits humains. Ces organisateurs veulent faire de chaque étape de cette marche un événement de mobilisation.

Les marcheurs sont partis de Paris le 15 juin. Ils étaient à Beauvais hier 17 juin et sont à Cambrai ce 18 juin. Ils sont attendus à Douai le 19, à Lille le 20, à Roubaix le 21, à Gand le 22 (sous réserve) et à Bruxelles le 23.

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