Ils réclament un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour permettre des négociations aboutissant à la libération des otages israéliens d’un côté et des prisonniers palestiniens de l’autre.
« Il incombe au gouvernement de ramener nos otages à la maison […] Il est inconcevable que nos enfants ne reviennent pas à cause de considérations et d’intérêts mesquins », déclarait le président du syndicat Arnon Bar-David, faisant allusion aux objectifs du gouvernement de Netanyahou.
Le 2 septembre, un tribunal israélien a ordonné la fin immédiate de la grève, sans justification claire et de façon répressive. Le syndicat israélien s’est logiquement plié à la décision de justice en respectant la « décision de la Cour » et en soulignant que cette grève restera comme un évènement « important ».
Ainsi, enseignants, employés du service public et fonctionnaires israéliens furent sommés de retourner au travail, laissant se poursuivre le conflit mené par leur gouvernement à leur propre détriment.
De nombreuses institutions israéliennes et internationales de défense des droits, du travail et de la paix ont fustigé cette décision. À l’image de l’ONG israélienne B’Tselem qui affirme que certains otages « auraient pu être sauvés si le gouvernement avait écouté les appels de leurs familles et du public israélien en faveur d’un cessez-le-feu et d’un accord d’échange », en ajoutant qu’il n’accordait « aucune importance à la vie humaine ».