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Mer Rouge

La guerre perdue de Trump face aux Houthis

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Mise à jour le 20 juin 2025
Temps de lecture : 3 minutes

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Israël États-Unis

En 2025, l’administration de Donald Trump lance l’opération « Tempête Rouge » pour écraser Ansar Allah, le groupe rebelle yéménite. L’objectif : neutraliser la menace posée par ces attaques incessantes en mer Rouge contre les navires commerciaux et militaires, notamment ceux d’Israël et de ses alliés. Mais cette intervention se solde par un échec retentissant.

L’opération se concentre principalement sur des frappes aériennes et maritimes, visant à désorganiser la logistique d’Ansar Allah et à neutraliser ses capacités offensives. Mais la guerre se révèle vite être un terrain inadapté aux méthodes conventionnelles américaines.

L’impossibilité d’une intervention terrestre

En dépit de frappes aériennes et de frappes de missiles, les États-Unis se heurtent à une résistance farouche. L’organisation, au fort soutien populaire local, mise sur des tactiques asymétriques : mines marines, attaques de drones et de petites embarcations. Le terrain, marqué par une complexité géopolitique, rend toute intervention terrestre impraticable. Les États-Unis, encore traumatisés par leur expérience en Afghanistan, évitent une telle option.

Pourtant, la guerre sans fin d’Ansar Allah, qui sait comment éviter la destruction totale, fait échouer toute tentative de victoire rapide. Ce qui devait être une opération de dissuasion se transforme en une impasse militaire.

L’isolement d’Israël

Alors que la guerre fait rage, la solidarité des Houthis avec la cause palestinienne reste au cœur de leur stratégie. Cette stratégie d’Ansar Allah place Israël dans une situation de plus en plus précaire. En parallèle, l’intervention américaine, qui n’a pas su affaiblir durablement Ansar Allah, accentue l’isolement d’Israël sur la scène internationale.

L’opération « Tempête Rouge », censée écraser les capacités militaires d’Ansar Allah, échoue à neutraliser efficacement la menace. En raison de leur résistance continue et de leur aptitude à opérer de manière décentralisée, les Houthis parviennent à maintenir la pression. Les pertes en avion et en navires militaires américains, malgré la puissance technologique déployée, ne font qu’ajouter à l’humiliation de Washington.

L’incapacité à résoudre le conflit de manière décisive conduit finalement les États-Unis à se retirer progressivement du théâtre de guerre. Israël, désormais seul face à Ansar Allah, se retrouve plongé dans une situation plus fragile qu’au début des frasques de Donald Trump.

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