L’opération se concentre principalement sur des frappes aériennes et maritimes, visant à désorganiser la logistique d’Ansar Allah et à neutraliser ses capacités offensives. Mais la guerre se révèle vite être un terrain inadapté aux méthodes conventionnelles américaines.
L’impossibilité d’une intervention terrestre
En dépit de frappes aériennes et de frappes de missiles, les États-Unis se heurtent à une résistance farouche. L’organisation, au fort soutien populaire local, mise sur des tactiques asymétriques : mines marines, attaques de drones et de petites embarcations. Le terrain, marqué par une complexité géopolitique, rend toute intervention terrestre impraticable. Les États-Unis, encore traumatisés par leur expérience en Afghanistan, évitent une telle option.
Pourtant, la guerre sans fin d’Ansar Allah, qui sait comment éviter la destruction totale, fait échouer toute tentative de victoire rapide. Ce qui devait être une opération de dissuasion se transforme en une impasse militaire.
L’isolement d’Israël
Alors que la guerre fait…