Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a confirmé que la Belgique reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la session de septembre de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Cette décision, justifiée par la nécessité de répondre au « drame humanitaire » et aux « violences perpétrées par Israël en violation du droit international », s’accompagne de l’annonce de douze sanctions « fermes » contre Tel-Aviv, allant de l’interdiction des produits issus des colonies à des restrictions consulaires pour les Belges installés dans les territoires occupés.
Une reconnaissance belge à forte portée symbolique
Toutefois, la reconnaissance formelle par arrêté royal restera conditionnée à deux éléments : la libération de tous les otages encore détenus et la fin de toute implication du Hamas dans la gestion politique de la Palestine. L’annonce belge ne survient pas isolément. Elle s’inscrit dans un mouvement diplomatique de plus grande ampleur. En mai dernier, la France avait franchi le pas en reconnaissant à son tour l’État…