Lundi soir, à Lille, un rassemblement, initialement prévu place de la République, a dû se déplacer dans le quartier populaire de Wazemmes, la préfecture ayant indiqué l’indisponibilité de la place en raison d’une manifestation commerciale. L’appel au rassemblement avait été lancé par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et un peu plus d’une douzaine d’organisations et partis politiques.
Comme à Paris, les manifestants ont dénoncé un massacre où des civils palestiniens, dont des enfants, ont été brûlés vifs sous leurs tentes de réfugiés. Une participante a lu, dans sa version arabe et française, le poème « Je résisterai » du Palestinien Samih al-Qâsim (1939-2014).
Sur les banderoles, on pouvait lire des appels au boycott d’Israël, contre la colonisation, l’occupation militaire et l’apartheid. D’autres dénonçaient le « génocide » et la complicité de la France. Mireille Gabrelle, responsable régionale de l’AFPS, arborait une clé symbolisant la revendication du retour au pays des Palestiniens victimes de la Nakba de 1948.
Le massacre a généré une vague d’indignations dans le monde. Ce mardi après-midi, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir pour discuter de la situation à Rafah.