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Géopolitique du chaos

L’après-Assad en Syrie, entre fragmentation et luttes d’influence

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Mise à jour le 24 août 2025
Temps de lecture : 3 minutes

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Israël États-Unis Syrie

La chute du régime de Bachar el-Assad n’a pas ouvert la voie à la paix, mais à une recomposition violente du territoire syrien. Entre islamisme, ingérences étrangères et tensions communautaires, le pays s’enfonce dans une fragmentation qui pourrait être durable. Israël, la Turquie et les États-Unis y poursuivent des stratégies qui nourrissent le chaos, chacun selon ses intérêts.

Hayat Tahrir al-Sham (HTS), héritier d’Al-Qaïda, impose désormais un ordre islamiste rigoureux sous la houlette d’Abou Mohammad al-Joulani. Ce dernier incarne une forme de « compromis » entre rigorisme religieux et coopération pragmatique avec Ankara. Loin d’un retour à la stabilité, cette domination s’appuie sur une administration stricte, une police religieuse omniprésente et une répression ciblée.

La Turquie, quant à elle, exerce une influence directe sur les régions d’Alep, Idleb et Afrine. Par une présence militaire, un contrôle sécuritaire et une politique de peuplement, elle façonne une zone tampon à sa frontière, expulse les populations kurdes et s’impose comme acteur incontournable de toute recomposition régionale.

Une mosaïque ethno-confessionnelle en tension

L’effondrement du pouvoir central a ravivé les fractures communautaires. Dans le sud, des affrontements opposent milices druzes et groupes armés issus des anciens réseaux du régime. Les Alaouites, d’où est issue la famille Assad, sont désormais marginalisés et pris pour cible.

Les…

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