Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, souligne notamment la nécessité d’évacuer « Plus de 10.000 patients » de Gaza, et parle sur le réseau social X d’une « augmentation urgente des évacuations médicales par toutes les routes possibles ».
Ghebreyesus indique par exemple les points de passages stratégiques de Kerem Shalom ou Rafah, des points d’évacuation vers le nord-est de l’Égypte dont l’accès a été rompu par l’armée israélienne au mois de mai dernier. D’autant plus que ces secteurs, une fois entravés, ont été à maintes reprises bombardés par l’armée.
C’est probablement la décimation volontaire de milliers de Palestiniens dans ces secteurs par le gouvernement israélien qui a poussé le directeur de l’OMS à souligner la nécessité d’évacuer les civils blessés, notamment enfants, de toute urgence.
D’autant que 85 patients gazaouis transitaient vers les Émirats arabes unis le mercredi 31 juillet dernier, démontrant que ces initiatives humanitaires sont possibles et devraient être la norme.
Cette situation s’accompagne de précisions de la part de l’agence de presse palestinienne WAFA, qui affirme que le cabinet de Benyamin Netanyahou agirait pour retarder plusieurs voyages humanitaires permettant d’évacuer les blessés des « zones de combat ».
Ce samedi 3 août, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a estimé le nombre de civils blessés et bloqués dans les territoires occupés à plus de 11.000, auxquels s’ajoutent près de 12.000 palestiniens souffrant de cancer ou d’autres infections nécessitant des soins de toute urgence.