Le conflit israélo-palestinien atteint un point de rupture historique. Des accusations graves, émanant de l’ONU, d’ONG comme Oxfam et Human Rights Watch, et de procédures juridiques internationales, qualifient les actions israéliennes à Gaza de crimes de guerre et de génocide. Le pape François a, lui aussi, brisé le silence, en dénonçant publiquement une situation qu’il juge alarmante. Dans un récent livre, le souverain pontife a évoqué les témoignages d’experts internationaux affirmant que les événements à Gaza correspondent aux critères du génocide définis par le droit international.
Cette prise de position marque un tournant dans le discours du Vatican sur le conflit, rappelant l’urgence d’une solution humanitaire et politique.
Une destruction méthodique
Oxfam rapporte une réduction de 94 % de l’accès à l’eau potable dans la bande de Gaza. Des frappes qualifiées de « chirurgicales » auraient détruit des infrastructures essentielles comme des réservoirs et des stations d’épuration, aggravant la crise. L’organisation dénonce une stratégie délibérée visant à utiliser la soif comme arme de guerre. Human Rights Watch accuse également Israël d’avoir détruit des infrastructures…