Cette décision honteuse est orchestrée par le ministre raciste Smotrich, chargé de l’administration de la Cisjordanie occupée, qui place ses fidèles suprémacistes à des postes clés.
Entre annexions et massacres
Le gouvernement israélien de Netanyahou prépare donc l’annexion illégale de la Cisjordanie occupée. Il poursuit parallèlement les massacres de masse à Gaza, comme en témoignent les dizaines de victimes du bombardement du camp d’Al-Mawasi, censé se trouver dans « une zone humanitaire protégée ». Il assume la montée des tensions au nord.
Le Parti communiste français condamne avec la plus grande fermeté ces massacres de masse et ces décisions colonialistes et annexionnistes au service d’un projet politique suprémaciste d’extrême droite. L’occupation et toutes les colonies sont illégales du point de vue du droit international.
Il exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, victime de l’occupation et de la colonisation israéliennes, et avec le peuple israélien et les forces de paix en Israël qui se mobilisent contre les projets du gouvernement Netanyahou. Il est aux côtés des forces progressistes israéliennes et palestiniennes qui s’opposent à l’essentialisation du conflit sur des bases religieuses et portent l’exigence d’un règlement politique du conflit sur la base des résolutions de l’ONU.
Dans un récent communiqué, le PCF appelle la France à intervenir politiquement et diplomatiquement en faveur d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, en mettant sur la table :
- Un cessez-le-feu immédiat à Gaza
- La reconnaissance immédiate par la France de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des résolutions de l’ONU
- La libération des otages israéliens et des prisonniers politiques palestiniens
- L’application des décisions de la justice internationale et l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ) qui évoque, sans ambiguïtés, un risque de génocide
- L’instauration d’un embargo sur les livraisons d’armes en Israël
- La prise de sanctions contre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu tant que celui-ci ne respecte pas le droit international à Gaza et en Cisjordanie
- La suspension de l’accord d’association Union européenne - Israël, conditionné au respect des droits humains
- L’organisation d’élections libres sous contrôle international pour permettre aux Palestiniens de décider de leur destin
- Le respect de la souveraineté du Liban
C’est par la fin de l’occupation et de la colonisation israéliennes et par une solution à deux États sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale de l’État palestinien, qu’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens sera possible, conclut le PCF.