Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/669

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/669

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

Obatala-photography / Shutterstock.com

Fabien Roussel écrit sa honte de voir la France « rester spectatrice d’un massacre »

Accès libre
Mise à jour le 11 octobre 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Mots -clé

Palestine Israël PCF ONU Fabien Roussel Liban

C’est un message fort qu’envoie Fabien Roussel dans une tribune publiée dans Marianne.

Il y écrit sa honte de voir notre pays « rester spectateur alors qu’un massacre a lieu à 200 km », sa honte de voir des « binationaux français/israéliens commettre des crimes en toute impunité dans les territoires occupés », sa honte, enfin, de voir cette « Union européenne maintenir ses accords commerciaux avec le gouvernement israélien ».

La reconnaissance de l’État de Palestine ne peut plus attendre

Rappelant avoir été l’un des rares dirigeants politique français à s’être rendu en Israël, en Cisjordanie occupée et dans les camps de réfugiés depuis un an, il revient sur ses discussions avec « les grandes voix pour la paix ». Toutes sont unanimes, la France doit « sortir des postures, des discours impuissants, de l’hypocrisie, et agir concrètement  ».

Il y a près de 10 ans, le 2 décembre 2014, le Parlement français adoptait une résolution sur la reconnaissance de l’État de Palestine. À une date moins lointaine, le 18 avril dernier, la France votait au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU. Mais rien n’y fait. Jamais l’État français, par la voix de l’un de ses présidents de la République, n’est allé au bout de la démarche.

De l’hypocrisie pure et dure pour le Secrétaire national du PCF. Au pupitre des nations unies, Emmanuel Macron déclarait cette semaine s’engager à « bâtir des reconnaissances mutuelles ». Une position peu concrète au regard de l’urgence de la situation  ; Fabien Roussel pose d’ailleurs la question : « Est-ce que les 147 États qui ont à ce jour reconnu l’État de Palestine, parmi lesquels figurent l’Espagne, l’Irlande et l’Arménie, ont attendu de bâtir des reconnaissances mutuelles ? »

Car il y a urgence. Emboitant le pas d’António Guterres, secrétaire général des Nations unies, qui alerte chaque jour sur « l’embrasement du Moyen-Orient », le dirigeant communiste décrit son inquiétude devant un Liban «  bombardé, après des attaques dont le modus operandi rappelle les pratiques des pires organisations terroristes.  ».

Et de conclure que « la reconnaissance de l’État de Palestine redonnerait à la France un crédit dans l’action concrète pour une paix juste […] et serait un message fort envoyé au gouvernement israélien coupable d’actes de terreur, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qui a sur les mains le sang du peuple palestinien, du peuple libanais et du peuple israélien ».

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

La solidarité interdite ? Le RN veut faire retirer une banderole pour Gaza sur le fronton de la marie d’Avion

Une banderole réclamant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza et « le respect du droit international » a été déployée sur l’hôtel de ville d’Avion (Pas-de-Calais). Le député RN de la circonscription, Bruno Clavet, a saisi les services de l’État pour la faire retirer au titre de « la neutralité du service public ». Le maire communiste d'Avion, Jean Letoquart, qui a reçu un courrier en ce sens de la préfecture, évoque de son côté « un appel à la paix ».

Droit International L’Australie reconnaît la Palestine

En annonçant sa reconnaissance officielle de l’État palestinien, l’Australie rejoint la dynamique inédite aux côtés de la France, du Canada et du Royaume-Uni. Cette décision, motivée par la crise humanitaire à Gaza, intervient alors qu’Israël fait face à une contestation interne importante contre la politique de Benyamin Netanyahu.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.