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Fabien Roussel écrit sa honte de voir la France « rester spectatrice d’un massacre »

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Mise à jour le 4 octobre 2024
Temps de lecture : 2 minutes

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Palestine Israël PCF ONU Fabien Roussel Liban

C’est un message fort qu’envoie Fabien Roussel dans une tribune publiée dans Marianne.

Il y écrit sa honte de voir notre pays « rester spectateur alors qu’un massacre a lieu à 200 km », sa honte de voir des « binationaux français/israéliens commettre des crimes en toute impunité dans les territoires occupés », sa honte, enfin, de voir cette « Union européenne maintenir ses accords commerciaux avec le gouvernement israélien ».

La reconnaissance de l’État de Palestine ne peut plus attendre

Rappelant avoir été l’un des rares dirigeants politique français à s’être rendu en Israël, en Cisjordanie occupée et dans les camps de réfugiés depuis un an, il revient sur ses discussions avec « les grandes voix pour la paix ». Toutes sont unanimes, la France doit « sortir des postures, des discours impuissants, de l’hypocrisie, et agir concrètement  ».

Il y a près de 10 ans, le 2 décembre 2014, le Parlement français adoptait une résolution sur la reconnaissance de l’État de Palestine. À une date moins lointaine, le 18 avril dernier, la France votait au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU. Mais rien n’y fait. Jamais l’État français, par la voix de l’un de ses présidents de la République, n’est allé au bout de la démarche.

De l’hypocrisie pure et dure pour le Secrétaire national du PCF. Au pupitre des nations unies, Emmanuel Macron déclarait cette semaine s’engager à « bâtir des reconnaissances mutuelles ». Une position peu concrète au regard de l’urgence de la situation  ; Fabien Roussel pose d’ailleurs la question : « Est-ce que les 147 États qui ont à ce jour reconnu l’État de Palestine, parmi lesquels figurent l’Espagne, l’Irlande et l’Arménie, ont attendu de bâtir des reconnaissances mutuelles ? »

Car il y a urgence. Emboitant le pas d’António Guterres, secrétaire général des Nations unies, qui alerte chaque jour sur « l’embrasement du Moyen-Orient », le dirigeant communiste décrit son inquiétude devant un Liban «  bombardé, après des attaques dont le modus operandi rappelle les pratiques des pires organisations terroristes.  ».

Et de conclure que « la reconnaissance de l’État de Palestine redonnerait à la France un crédit dans l’action concrète pour une paix juste […] et serait un message fort envoyé au gouvernement israélien coupable d’actes de terreur, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qui a sur les mains le sang du peuple palestinien, du peuple libanais et du peuple israélien ».

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