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Massacres à Rafah

F. Roussel dénonce la responsabilité de l’UE et des États-Unis

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Mise à jour le 5 juillet 2024
Temps de lecture : 2 minutes

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Palestine Israël Guerre PCF

Ce mardi 7 mai, les bombardements ont tonné dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Alors que des discussions étaient en cours entre le gouvernement israélien et le Hamas, B. Netanyahou a ordonné cette intervention militaire. Pourtant, des voix mettaient en garde contre cette initiative redoutée depuis des semaines, à l’image du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Difficile de ne pas y voir une manœuvre des plus cyniques de la part du Premier ministre israélien, qui viserait un retour à la table des négociations avec « plus de poids ».

Au fil des bombardements et des évacuations, des centaines de milliers de gazaouis ont fui vers le sud, jusqu’à trouver un point de chute dans cette ville de Rafah. Notons qu’il y a seulement quelques mois, celle-ci n’était peuplée que de 250 000 personnes  ; aujourd’hui, près d’un million et demi de Palestiniens s’y entassent. Les tentes y fleurissent, les conditions de vie y sont épouvantables. Cynisme poussé plus loin, cela fait des mois que l’armée israélienne pousse les gazaouis à rejoindre Rafah, qualifiée de lieu « sûr ». Dans le fracas des bombardements et au rythme de l’avancée des chars, Tsahal a pris le contrôle du point de passage frontalier avec l’Égypte, unique accès pour l’aide humanitaire. Tous les éléments d’un massacre annoncé sont réunis.

Au cœur de discussions laissant espérer un cessez-le-feu, l’État israélien a sciemment bafoué l’arrêt de la Cour internationale de Justice qui l’enjoignait d’arrêter les opérations conduisant à un « risque génocidaire ».

Les réactions diplomatiques et politiques n’ont pas tardé. Le PCF a immédiatement pointé la responsabilité de l’Union européenne et des États-Unis par « leur absence de réaction qui les rend complices de ces crimes de guerre ». Fabien Roussel a dénoncé dans la foulée le deux poids, deux mesures permanent, qui entache depuis des mois les puissances occidentales.

Si les discussions se poursuivent, les plus d’un million de Palestiniens entassés dans ce territoire assiégé n’ont plus d’espoir de sortie. C’est en ce sens que le PCF, dans sa déclaration, exige que « la France prenne enfin des initiatives concrètes pour contraindre le gouvernement israélien à arrêter le bain de sang et à accepter un cessez-le-feu immédiat et permanent et permettre la libération des otages comme des prisonniers palestiniens. » Et de conclure : « L’heure est aux sanctions contre le gouvernement de criminels de guerre de Netanyahou. »

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