L’annonce d’une paix durable dans la bande de Gaza ne peut que réjouir tout le monde, surtout parmi les habitants palestiniens et les familles des otages israéliens. À condition que la première phase des négociations de Charm-el-Cheikh aboutisse réellement, que les otages soient rendus, que les prisonniers palestiniens soient libérés et que le cessez-le-feu soit effectif. Mais jusqu’à ce jeudi 9 octobre, quelques heures après l’annonce de la bonne nouvelle par Donald Trump en personne, les frappes israéliennes continuaient de s’abattre sur Gaza. On ne sait rien encore, par ailleurs, sur l’identité des prisonniers palestiniens qui devraient être libérés et, si le nom de Marwan Barghouti a été prononcé, rien ne dit qu’il fera partie de la liste. Celui que l’on nomme le « Mandela palestinien », membre du Conseil législatif palestinien, croupit dans les geôles israéliennes depuis 2001.
Échange des otages et des prisonniers pour dimanche ?
D’après les négociations et l’accord signé ce jeudi, les 20 otages vivants et les 27 dépouilles des otages morts devraient être échangés contre environ 2 000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1 700 autres sont…