Malgré l’interdiction donnée par la Cour internationale de Justice ce 24 mai, Israël a délibérément continué son offensive à Rafah, cette fois-ci dans une zone humanitaire, désigné comme telle par l’occupation israélienne elle-même. Le bilan est lourd, le Croissant-Rouge palestinien déclare que ses équipes d’ambulanciers transportent un grand nombre de blessés. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu évoque « un incident tragique ».
L’assaut revendiqué par l’armée israélienne a causé la mort de 45 personnes et fait plus de 249 blessés. L’indignation internationale est grande suite à ces attaques. De nombreux pays condamnent l’offensive israélienne, et se disent horrifiés par les images du massacre. « Il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza. Cette horreur doit cesser », communique António Guterres, secrétaire général de l’ONU, sur X.
En dépit de ces condamnations internationales, l’offensive continue ce mardi 28 mai avec de multiples attaques sur Rafah. L’Algérie, membre non-permanent, a convoqué le conseil de sécurité de l’ONU pour une réunion d’urgence, à huis clos, ce mardi après-midi. L’ONU a également demandé une enquête « complète et transparente » sur le bombardement à Rafah.