L’entreprise américaine Coca-Cola — comme de nombreuses entreprises américaines — est confrontée à des problèmes majeurs en raison de la politique américaine au Moyen-Orient, rapporte le journal Washington Post.
Le soutien aux massacres d’Israël dans la bande de Gaza et au génocide contre la population palestinienne se heurte à de fortes résistances de la part des partisans de la Palestine. Le boycott de Coca-Cola a été principalement déclenché par la décision du franchisé Central Bottling Company d’opérer dans la zone industrielle de la colonie d’Atarot, dans les territoires palestiniens occupés par Israël, écrit le Washington Post.
Jusqu’à moins 25 % de ventes en moins
Aujourd’hui, les habitants du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud refusent de boire du Coca-Cola, et les marques locales comme Matrix Cola en Jordanie et Kinza en Arabie saoudite voient leurs ventes augmenter.
Will Todman, analyste du Moyen-Orient au Centre d’études stratégiques et internationales, en a parlé au quotidien. Il s’est récemment rendu au Moyen-Orient pour étudier l’impact du conflit et a noté dans une conversation avec le Washington Post : « J’ai remarqué que les seules personnes qui boivent du Coca-Cola là-bas sont des touristes. » La baisse des ventes de Coca-Cola dans la région atteint souvent jusqu’à 25 pour cent — et c’est loin d’être le maximum. L’entreprise a donc décidé de sauver la situation en toute hâte et a lancé une nouvelle campagne publicitaire en Asie du Sud qui a fait un véritable flop.