La décision française de reconnaître la Palestine a engagé une dynamique internationale suivie par Londres, Ottawa, Lisbonne et Canberra. Elle marque un tournant au sein même du camp occidental, où seuls Berlin et Washington persistent à refuser ce pas. Paris, en multipliant les efforts diplomatiques dans la région, a joué un rôle décisif dans la mise à l’agenda de la solution à deux États à l’ONU. Plus de 140 pays y sont désormais favorables.
Cette inflexion diplomatique française, saluée dans de nombreux pays du Sud comme en Europe, a été particulièrement remarquée lors de la rencontre de Doha. La capitale qatarie est engagée dans une médiation directe avec le Hamas pour tenter d’arracher un cessez-le-feu.
Au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahou, plusieurs ministres ont réaffirmé leur volonté d’annexer la Cisjordanie. Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a appelé à « exercer immédiatement la souveraineté sur la Judée-Samarie ». Bezalel Smotrich, ministre des Finances, a exigé…