Dans un langage rare, les signataires dénoncent la catastrophe humanitaire en cours, les obstacles à l’aide, et les pertes civiles massives. Les États-Unis et l’Allemagne ne se sont pas associés à cette initiative.
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Un tournant diplomatique
La déclaration, portée par la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon, mais aussi par quasiment toute l’Europe de l’Ouest et du Nord, accuse Israël de violations graves du droit international humanitaire. Le texte fustige la politique israélienne de distribution de l’aide, jugée « dangereuse » car elle prive les civils palestiniens de leurs besoins vitaux tout en exposant les ONG et les agences de l’ONU à des risques accrus.
Les signataires condamnent en termes clairs « le massacre inhumain de civils, y compris des enfants », cherchant à se procurer eau et nourriture. Plus de 800 Palestiniens auraient été tués dans ces circonstances. Ils dénoncent aussi la marginalisation des institutions onusiennes au profit de fondations jugées politisées, moins expérimentées, soutenues par Israël et les États-Unis.
Les pays signataires appellent Israël à lever immédiatement les restrictions à l’aide humanitaire et à respecter ses obligations internationales. Ils rejettent toute tentative de déplacement forcé ou de changement démographique dans les territoires palestiniens occupés. Parallèlement, ils appellent à la libération des otages détenus par le Hamas et affirment leur soutien à une solution politique durable, dans le cadre d’une solution à deux États.