Le 9 octobre 2024, la Fondation Hind Rajab, une organisation belge de défense des droits humains, a déposé une plainte inédite devant la Cour pénale internationale (CPI) contre 1 000 soldats israéliens. Ils sont accusés de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide, perpétrés durant l’offensive israélienne à Gaza.
Un tournant juridique
À lire aussi
Gaza : Un cri de colère pour la liberté de la presseCette plainte repose sur plus de 8 000 éléments de preuve, dont des vidéos, des enregistrements audio et des documents médico-légaux. Ces preuves démontrent la participation directe des soldats aux attaques systématiques contre des civils, causant la mort ou la blessure de plus de 150 000 Palestiniens. La Fondation accuse également Tsahal d’avoir ciblé des infrastructures civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des mosquées, ainsi que d’avoir bloqué l’accès à des ressources essentielles comme l’eau et la nourriture.
Pour la mémoire et la justice
La plainte tire son nom de Hind Rajab, une fillette de 6 ans tuée avec plusieurs membres de sa famille lors d’un bombardement en janvier 2024.
La…