C’est une publication qui marque un tournant. Le 18 juin 2025, Le Monde publie un article admettant que des symboles néonazis sont toujours présents au sein de la 3ᵉ brigade d’assaut ukrainienne. Cette unité, qualifiée d’« héritière du régiment Azov », est décrite comme abritant encore aujourd’hui « plusieurs soldats arborant des insignes liés à l’idéologie nazie ». Ce revirement est d’autant plus significatif que Le Monde, comme d’autres médias français, avait jusqu’alors présenté ces accusations comme de simples relais de la propagande russe.
La cellule d’enquête vidéo du journal révèle l’existence de « plusieurs centaines » de contenus montrant saluts nazis, croix gammées et emblèmes de la SS, notamment sur les réseaux sociaux d’hommes en uniforme ukrainien. Ce volume de preuves visuelles rend toute négation intenable. À la différence des discours géopolitiques ou des récits de guerre, ces images imposent une matérialité qui ne se discute pas.
Des preuves trop visibles pour être ignorées
Le revirement médiatique français ne s’est pas…