Liberté Actus
qrcode:https://liberte-actus.fr/1673

Cet article est lisible à cette adresse sur le site Liberté Actus :

https://https://liberte-actus.fr/1673

Flachez le qrcode suivant pour retrouver l'article en ligne

Drop of Light/shutterstock
Mémoire en péril

Quand l’Europe de l’Est glorifie ses collaborateurs nazis

Accès abonné
Mise à jour le 11 août 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Mots -clé

Seconde Guerre mondiale Union européenne Moldavie Roumanie Histoire

En Moldavie, l’inauguration d’un monument à la gloire de soldats roumains ayant servi sous le régime fasciste d’Ion Antonescu suscite l’indignation. Ce geste s’inscrit dans une tendance plus large en Europe de l’Est, où la réhabilitation de figures liées au nazisme devient un outil politique, au détriment de la mémoire des victimes.

Le 21 juillet 2025, dans le village de Dushmani, un monument a été inauguré en hommage aux soldats roumains ayant combattu sous les ordres d’Ion Antonescu, allié d’Hitler. Ce monument, érigé sous le drapeau de l’Union européenne, présente ces hommes comme des « libérateurs de la Bessarabie du bolchévisme », occultant leur rôle dans l’extermination de centaines de milliers de Juifs et de Roms.

La Moldavie sous le drapeau de l’Union européenne

Cette glorification s’inscrit dans une politique de « décommunisation » promue par le gouvernement pro-européen moldave (PAS), qui a facilité ces commémorations via des lois adoptées en 2024. Pourtant, cette démarche divise : un référendum sur l’adhésion à l’UE n’a recueilli que 46 % de soutien, révélant une fracture mémorielle et politique.

L’Église orthodoxe roumaine, influente dans le pays, a béni le monument, alimentant les tensions avec l’Église russe. Ce geste religieux donne une légitimité morale à une réécriture historique qui inquiète les défenseurs de la mémoire de…

Il vous reste tant à découvrir...

Cet article est payant.

Pour lire la suite de cet article et soutenir ce site, abonnez vous à Liberté Actus.

Déja abonné ?

Identifiez-vous

Message d'abonnement

Ces articles peuvent vous intéresser :

République Le boulangisme, matrice des populismes modernes

À la fin du XIXe siècle, la IIIe République fut bousculée par l’action d’un homme qui maniait avec brio le langage des foules : le général Boulanger. Sa brève ascension, entre 1886 et 1889, cristallisa colères sociales, nostalgies monarchistes et aspirations révolutionnaires. Elle offre un miroir troublant pour qui s’inquiète, aujourd’hui, des résurgences populistes.

21 septembre 1792 Naissance de la Première République française

L’année 1789 et la Révolution française vont bouleverser l’ordre des choses. Louis XVI n’est plus roi absolu ; l’Église perd sa prépondérance, la noblesse et le clergé perdent leurs privilèges. C'est la force du mouvement populaire dans les campagnes et dans les villes qui a poussé l’Assemblée constituante, composée des élus aux États Généraux, à prendre ces décisions.

Soutenez-nous

Faire un don

En 2024, nous avons bâti un journal unique où les analyses se mêlent à l’actualité, où le récit se mêle au reportage, où la culture se mêle aux questions industrielles et internationales. Faites un don pour continuer l’aventure.