Le plat pays n’avait pas vécu de telles mobilisations depuis des années. Dans ce contexte, l’objectif pour le PTB est donc clair : massifier et organiser la colère des travailleurs belges à l’occasion d’une grande manifestation à Bruxelles le 27 avril.
« Le hold-up sur nos pensions »
Depuis le début de la mobilisation, le PTB s’est montré très actif. Les adhérents et sympathisants ont rejoint près de 700 piquets de grève lors de la journée d’arrêt massivement suivie du 31 mars dernier.
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Une visibilité qui fait du parti présidé par Raoul Hedebouw, un réel appareil organisationnel au profit de la classe travailleuse. Pendant longtemps, le PS et le Vooruit (son équivalent flamand) ont été dominants à gauche, mais leur participation à des gouvernements de coalition les ont rendus moins crédibles. Le PTB a réussi depuis quelques années à gagner du terrain en axant des campagnes sur les droits des travailleurs et la justice sociale. Depuis le début du ras-le-bol général, celui-ci apparaît comme le seul acteur à l’écoute au sein de la scène politique.
Kim De Witte, député à la…