Mardi, la Cour constitutionnelle a rejeté leurs poursuites, confirmant les résultats à une majorité de sept juges contre deux. Dans son communiqué, la Cour a qualifié les accusations d’« inconstitutionnelles » et déclaré que sa décision était « définitive et sans appel ».
Des manifestations en escalade
Depuis début novembre, les rues de Tbilissi sont le théâtre de manifestations organisées par l’opposition et soutenues par la présidente Zourabichvili. D’origine française, cette dernière continue de dénoncer les résultats électoraux, appelant même les écoliers à rejoindre les protestations, malgré le risque de violences.
Dans un discours vidéo prononcé samedi dernier, elle a déclaré : « Je reste votre président ! Il n’y a pas de Parlement légitime pour élire un nouveau président. Mon mandat reste en vigueur jusqu’à ce qu’un Parlement légitimement élu élise un président pour me remplacer ! ». Malgré ses fonctions essentiellement symboliques, Zourabichvili joue un rôle central dans la mobilisation, réclamant de nouvelles élections et refusant de reconnaître les présidentielles prévues pour le 14 décembre.
Un contexte géopolitique sous tension
La situation politique géorgienne…