Depuis plusieurs années, la Hongrie, sous la direction de Viktor Orbán, s’éloigne progressivement des principes européens, ce qui suscite de nombreuses critiques. En parallèle, la guerre en Ukraine a amplifié les difficultés énergétiques du pays, le plaçant devant des choix décisifs pour son avenir.
Relations tendues avec l’UE
Le gouvernement de Viktor Orbán est régulièrement accusé de compromettre l’État de droit. En octobre 2024, la Commission européenne a saisi la Cour de justice de l’UE pour contester une loi hongroise sur la souveraineté, jugée contraire aux valeurs européennes. Ces affrontements mettent en péril l’intégration de la Hongrie au sein de l’Union européenne.
Dans le même temps, la guerre en Ukraine a aggravé la dépendance énergétique de la Hongrie vis-à-vis de la Russie. Alors que l’Europe tente de réduire cette dépendance en faveur du GNL américain, Budapest a maintenu des accords bilatéraux avec Moscou, avec la désapprobation de Bruxelles. Ce choix, justifié par la nécessité de garantir un approvisionnement stable, a néanmoins renforcé la vulnérabilité économique du pays.
Cette hausse a durement frappé les ménages, déjà confrontés à une inflation galopante. Malgré des mesures gouvernementales, comme le plafonnement des tarifs énergétiques, de nombreux foyers ont vu leur pouvoir d’achat diminuer. Les entreprises, en particulier celles à forte intensité énergétique, sont aussi touchées : certaines ont réduit leurs activités, ce qui a entrainé du chômage et freiné la croissance économique.
En outre, les politiques d’immigration strictes de Viktor Orbán, bien qu’approuvées par une partie de la population, aggravent les tensions sociales et les critiques internationales. Ces divisions internes, combinées aux pressions extérieures, minent la cohésion nationale et mettent en péril la prospérité du pays.