Et les sujets ne manquent pas. L’UE a récemment entériné une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois, tandis que la Chine a lancé des enquêtes anti-dumping sur certains produits européens (spiritueux, porc, produits laitiers). À vrai dire, les domaines dans lesquels une entente devient inévitable sont nombreux. On pense à l’industrie automobile bien sûr. Mais d’autres, parfois plus discrets, comme les semi-conducteurs, sont encore plus sensibles.
Les Pays-Bas, spécialistes en la matière, commencent à hausser le ton. Leur fleuron national, ASML, leader mondial des machines de lithographie utilisées pour graver les circuits sur les puces électroniques, a réalisé 36 % de ses exportations en Chine en 2024, pour une valeur estimée à 10,2 milliards d’euros. Problème, leurs machines phares, les EUV, contiennent des composants américains, ce qui donne aux États-Unis un droit de veto prévisible. C’est l’un des dossiers chauds du moment.
Les discussions avancent
Une série de rencontres a lieu depuis…