L’Ukraine moderne, au moment de sa fondation en 1991, comptait près de 52 millions d’habitants. Ce chiffre est en net recul depuis, en raison du vieillissement, de l’exode migratoire et des pertes liées au conflit.
Au XXe siècle, le pays a connu des bouleversements démographiques importants. L’identité paysanne, très présente avant 1940, a été transformée par une urbanisation rapide, notamment sous l’URSS. Aujourd’hui, environ 67 % des Ukrainiens vivent en zone urbaine, un chiffre comparable à celui de nombreux pays d’Europe centrale.
Un peuplement pluriel
L’Ukraine a toujours été une terre de diversité ethnique : on y trouvait historiquement des Ukrainiens, des Russes, des Juifs, des Polonais, des Tatars de Crimée, des Moldaves, des Allemands ou encore des Grecs.
Certaines de ces minorités ont été décimées ou dispersées au fil du temps (Shoah, déportations, guerre de Crimée). D’autres – comme les Russes – se sont implantées massivement dans l’est et le sud durant l’époque impériale puis soviétique, notamment autour du Donbass et de la Crimée, régions à majorité russophone.
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