Une mesure prise après des questions insistantes sur une collecte destinée à l’aide humanitaire pour Cuba, pays soumis à un étranglement financier permanent. Pour le DKP, il ne s’agit pas d’un incident administratif, mais d’un acte d’anticommunisme institutionnel qui interroge le pouvoir politique des banques privées dans une démocratie.
Une banque « éthique » qui coupe les vivres à un parti légal
La décision est tombée en octobre 2025 : la GLS Bank met fin à toute relation avec le DKP, invoquant une clause de ses conditions générales lui permettant de résilier sans motivation publique. Ce geste radical intervient quelques semaines après un échange atypique. En septembre, une employée de la banque contacte le parti pour obtenir « en urgence » des informations sur l’usage de ses comptes. Les questions ciblent directement des fonds collectés pour une campagne de solidarité à destination de Cuba, pays soumis depuis plus de soixante ans à un blocus américain sévèrement renforcé depuis 2019, et qui dépend largement de réseaux internationaux de soutien pour acheter des médicaments, du carburant ou même des fournitures médicales de base.
Le DKP fournit tous les éléments demandés.…