Une réflexion est en cours sur la question monétaire. D’ores et déjà, l’Inde, la Chine et la Russie ont créé leurs propres agences de notations. C’est l’un des enjeux du prochain sommet des BRICS+ qui se tiendra sous la présidence russe à Kazan.
Pour les États-Unis, toute société usant du dollar dans ses transactions peut être sanctionnée en cas de non-respect de telle ou telle décision prise unilatéralement pas la Maison-Blanche. C’est le cas bien connu de l’Iran ou du Venezuela. C’est ce que l’on appelle le rôle extraterritorial du dollar, qui est désormais utilisé systématiquement.
Ce choix de politisation du dollar fait réagir fortement les BRICS+, d’autant qu’associer à ce pouvoir exorbitant du dollar, il y a le rôle non moins contesté des agences de notations américaines. Pour l’Inde, la Russie et la Chine, la surévaluation des valeurs des pays du G7 et la sous-estimation de celles des pays du Sud n’est plus acceptable.
Cette manœuvre dans l’évaluation de valeurs d’obligations publiques ou privées mélangées à la manipulation…