Ce sommet se fait clairement dans la continuité des avancées récentes de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), consolidant l’architecture multipolaire du Sud global.
Un front commun face à l’unilatéralisme américain
Le sommet virtuel des BRICS+, initié par Lula da Silva, a permis à ses membres d’exprimer une opposition ferme aux politiques commerciales de l’administration états-unienne. Droits de douane punitifs, sanctions ciblées et ingérences économiques ont été qualifiés de « pratiques illégales » par les chefs d’État. Le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont tous été touchés par des surtaxes allant jusqu’à 50 %, motivées par des considérations politiques.
Face à cette offensive, la Chine a obtenu un recul partiel de Washington, ce qui illustre sa capacité à négocier fermement sans céder. À la différence de l’Union européenne, qui tend à s’aligner sur les injonctions américaines sans véritable contestation, les BRICS+ revendiquent une posture de résistance, fondée sur la défense de leur souveraineté économique et…