Le lancement de BRICS Bridge, un système de paiements transfrontaliers en monnaies locales, et de BRICS Clear, alternative à SWIFT, illustre cette ambition de souveraineté monétaire.
À l’approche du sommet de Rio (juillet 2025), l’objectif est clair : réduire drastiquement la dépendance aux infrastructures dominées par les États-Unis et leurs alliés, et faciliter les transactions en monnaies nationales. Cette stratégie s’accompagne d’une montée en puissance de la Nouvelle Banque de Développement (NDB), fer de lance du financement hors dollar.
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Une banque pour l’émancipation financière du Sud
Fondée en 2015 par les cinq BRICS initiaux, la NDB incarne l’alternative aux institutions de Bretton Woods. Elle finance des projets d’infrastructure sans imposer les conditionnalités typiques du FMI ou de la Banque mondiale. Aujourd’hui, elle compte parmi ses membres non-fondateurs l’Égypte, le Bangladesh, les Émirats arabes unis… et l’Algérie, qui l’a rejoint officiellement en 2025, renforçant le poids de l’Afrique dans la gouvernance financière émergente.
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