Du Gaokao chinois au CUET indien, en passant par l’ENEM brésilien ou le NSC sud-africain, chaque pays des BRICS+ a façonné son propre modèle d’accès à l’enseignement supérieur. Ces systèmes reflètent des réalités nationales : infrastructures, attentes sociales, traditions pédagogiques. Pourtant, cette diversité n’entrave pas la mobilité académique. Au contraire, elle stimule la création de mécanismes d’équivalence, de reconnaissance mutuelle et de programmes conjoints.
L’exemple des Émirats arabes unis illustre cette flexibilité : en l’absence d’un examen d’État unifié, les universités locales acceptent des diplômes internationaux et valorisent les portfolios, les lettres de motivation et les compétences transversales. Cette approche inspire les autres membres des BRICS+, qui cherchent à élargir l’accès à l’université au-delà des seuls résultats d’examen.
La BRICS Network University, un « Erasmus » du Sud global
Fondée en 2015, la BRICS Network University incarne cette volonté de dépasser les frontières éducatives. Elle réunit 55…