Selon l’administration du président Recep Erdoğan, « le centre de gravité géopolitique mondial se déplace des économies développées ». La Turquie ne se fait donc plus d’illusion et met désormais au second plan sa demande d’adhésion à l’Union européenne.
Ce choix de la Turquie confirme le basculement du monde vers l’Asie. La question de l’élargissement de l’association pourrait être examinée lors du prochain sommet des BRICS qui se tiendra du 22 au 24 octobre à Kazan. Dans une déclaration, le ministre des Affaires étrangères Russe, Sergueï Lavrov a déclaré : « Pour nous, tout abandon de la Turquie de la logique centrée sur l’Occident est a priori positif. Elle offre davantage de possibilités de dialogue avec la République de Turquie ».
Cependant, lorsque nous parlons de l’adhésion turque, la situation est un peu floue. Tout d’abord, les BRICS sont déjà récemment passés de cinq à dix membres. Deuxièmement, chaque nouveau membre représente non seulement des opportunités, mais aussi des défis sur la voie d’une intégration plus profonde.