Le Sommet de Tianjin s’est déroulé dans un climat de rejet de l’unilatéralisme occidental, jugé dominateur et dépassé. Les sanctions économiques, les politiques de confrontation et les relents de la Guerre froide ont été dénoncés comme des entraves à la souveraineté des nations. Cette posture fait écho à l’esprit de Bandung (1955), où les pays non-alignés revendiquaient déjà leur indépendance face aux blocs dominants.
La Déclaration de Tianjin condamne les mesures coercitives, notamment les droits de douane imposés par les États-Unis à l’Inde, qui ont favorisé un rapprochement stratégique entre New Delhi et Pékin. Ce tournant diplomatique illustre une volonté commune de bâtir un monde fondé sur le respect mutuel, la souveraineté et la coopération.
BRICS, OCS et la diplomatie des corridors
L’OCS ne se limite pas à une critique de l’ordre établi. Elle propose une alternative concrète, en synergie avec les BRICS. La création d’une Banque de développement de l’OCS, en parallèle de la Nouvelle Banque de Développement des…