Géopolitique eurasiatique Arménie, Iran et le corridor du Zanguezour au cœur du sommet de l’OCS

par Hervé Poly

À Tianjin, où s'est ouvert hier le sommet 2025 de l'OCS, la rencontre entre le président iranien et le Premier ministre arménien met en lumière l’importance stratégique du Caucase du Sud. Face aux pressions turco-azerbaïdjanaises, au rôle de la Russie et à l’ancrage grandissant de la Chine et de l’Iran, le dossier du corridor du Syunik/Zanguezour s’impose comme l’un des points névralgiques de la recomposition multipolaire de l’Eurasie.

Avec l’OCS L’Inde et la Chine s’entendent pour apaiser leurs relations frontalières

par Hervé Poly

Lors du 24e cycle de négociations frontalières à New Delhi, l’Inde et la Chine ont réaffirmé leur volonté de maintenir la paix le long de leur frontière commune. Portés par les mécanismes de dialogue de l’Organisation de coopération de Shanghai, les deux géants asiatiques cherchent à tourner la page des tensions de 2020 et à bâtir une relation plus stable.

Corridor terrestre Une « artère d’acier de l’indépendance » entre Téhéran et Pékin

par Hervé Poly

L’inauguration en mai 2025 de la première liaison ferroviaire de fret entre la Chine et l’Iran illustre les mutations géopolitiques en Eurasie. En contournant les routes maritimes sous contrôle occidental, ce corridor terrestre s’impose d’ores et déjà comme un jalon stratégique de l’initiative chinoise des Nouvelles Routes de la Soie. Une avancée perçue comme une réponse directe à la politique américaine.

Caucase Zanguezour, le pont de la discorde

par Hervé Poly

À peine 43 km de route, mais un potentiel explosif. Le projet de corridor de Zanguezour, reliant l’Azerbaïdjan à son exclave du Nakhitchevan via le sud de l’Arménie, cristallise les tensions régionales. À l’approche d’une rencontre inédite entre Donald Trump, l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ce tronçon devient l’épicentre d’un affrontement stratégique entre puissances régionales et mondiales.

Eurasie L’Arménie frappe à la porte de l’OCS

par Hervé Poly

Sous pression militaire de l’Azerbaïdjan et sous pression diplomatique de ses alliés, l’Arménie cherche des garanties de stabilité dans un Caucase en tension. Tandis que la Russie reste un pilier de l’Organisation de coopération de Shanghai, Erevan explore un avenir entre Union européenne et Eurasie multipolaire. Mais cette quête se heurte à une logique impérialiste préférant le chaos à l’émergence d’un ordre régional souverain.