Le 25 mai 2025, le premier train de fret chinois est arrivé au terminal d’Aprin, près de Téhéran, marquant l’ouverture officielle d’une ligne ferroviaire reliant la Chine à l’Iran via l’Asie centrale. Résultat direct de l’accord stratégique sino-iranien de 2021, cette liaison permet de réduire les délais de livraison de 40 à 15 jours, en évitant les détroits stratégiques sous influence américaine comme Malacca et Bab el-Mandeb.
Un corridor face à l’hégémonie maritime occidentale
Pour Téhéran, cette infrastructure est plus qu’un projet logistique : elle est saluée comme une « artère d’acier de l’indépendance », essentielle pour exporter son pétrole et importer des biens malgré les sanctions internationales. La Chine, principal partenaire commercial de l’Iran, sécurise ainsi ses approvisionnements énergétiques tout en renforçant sa présence économique au Moyen-Orient. En toile de fond : la volonté partagée par Pékin et Téhéran de desserrer l’étau des contrôles maritimes occidentaux.
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