À Qingdao, port stratégique chinois, les ministres de la Défense de Chine, de Russie et d’Iran ont affiché une unité rare dans un contexte international tendu. Cette rencontre, tenue au lendemain du sommet de l’OTAN à La Haye, a été présentée par Pékin comme une réponse à « l’unilatéralisme croissant » et aux « actes hégémoniques » qui fragilisent l’ordre mondial.
Sécurité partagée, stabilité projetée
Loin des logiques d’extension militaire, l’OCS privilégie une approche régionale de la stabilité : coordination des politiques de défense, partage d’informations sur les menaces hybrides et renforcement des capacités nationales. Pour Pékin, la stabilité de l’Iran – fournisseur clé d’hydrocarbures – est une priorité énergétique. Pour Moscou, la consolidation de ses partenariats orientaux compense l’isolement occidental.
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Cette architecture de sécurité repose sur une lecture pragmatique des interdépendances. L’OCS, en intégrant de nouveaux membres comme la Biélorussie, étend ainsi son empreinte sans recourir à l’expansion militaire. Elle se positionne comme…