Le pays étudie avec attention une proposition du conglomérat THACO qui porte sur une ligne à grande vitesse de plus de 1 500 km entre Hanoï et Hô Chi Minh-Ville. L’objectif serrait de fluidifier les déplacements entre les deux principales métropoles du pays, aujourd’hui saturées par les flux routiers (autoroute AH1) et aériens (plus de 100 vols quotidiens). Avec un trajet ramené à moins de cinq heures, ce TGV pourrait transporter jusqu’à dix millions de passagers par an d’ici à 2040, tout en réduisant la pression sur les infrastructures existantes.
Un TGV structurant pour unifier le territoire
Mais au-delà de la vitesse, c’est le potentiel de transformation territoriale qui retient l’attention. Le tracé traverserait les régions centrales – Da Nang, Nha Trang, Phan Thiết –, souvent marginalisées par la dynamique Nord-Sud. En y implantant des gares multimodales, le projet entend catalyser investissements, tourisme et emploi local. Il s’agirait d’un outil de rééquilibrage du développement, à condition de l’intégrer pleinement dans les politiques d’aménagement du territoire.
Sur le plan environnemental, le TGV offre une réponse crédible à l’enjeu climatique. Le transport…