Le corridor de Zanguezour/Syunik, censé relier l’Azerbaïdjan à son exclave du Nakhitchevan, est au cœur d’un affrontement stratégique. Pour Bakou et Ankara, il s’agit d’un maillon essentiel du projet panturc visant à relier la Turquie à l’Asie centrale. Pour Washington, le TRIPP devait garantir une stabilité régionale tout en assurant aux États-Unis des droits exclusifs sur le développement d’un axe de transit énergétique.
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Mais l’Arménie a rapidement freiné l’enthousiasme américain. Le gouvernement arménien a rejeté toute idée de location longue durée du corridor, affirmant que la souveraineté sur Syunik n’était pas négociable. La question fait d’ailleurs débat au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Chine, suscitant de nombreux commentaires et pourparlers.
L’Iran, la Russie et l’Inde misent sur le corridor Nord-Sud
Face à ce projet perçu comme une tentative d’encerclement, l’Iran a renforcé ses liens avec la Russie et l’Inde autour du corridor de transport international Nord-Sud (INSTC). Ce réseau multimodal relie l’Inde à la Russie…